Qu’est-ce qu’être écologiste ?
🔗 Des partisans de l’écologie
Formellement écologiste signifie être partisan de l’écologie. Être écologiste est donc avant tout une volonté d’écologie. L’écologie, qui, pour rappel, consiste à étudier les interactions entre les espèces d’un écosystème.
L’écologiste se distingue donc de l’écologue (scientifique qui étudie l’écologie), même si, en pratique, les écologues sont la plupart du temps écologistes. L’inverse cependant, n’est pas vrai.
En effet, l’écologisme ou écologie politique, est une volonté de faire de l’écologie mais avoir une connaissance scientifique en la matière n’est pas requis. Seule la conviction que l’écologie est le fondement d’une politique durable est nécessaire.
🔗 L’écologie en politique
Sur un plan plus politique, être écologiste est donc la volonté de gouverner à l’aûne de l’écologie. Il s’agit donc d’orienter la décision afin de respecter un principe premier : agir en connaissance de cause (connaissance des écosystèmes) et de façon à ne pas remettre en cause les équilibres naturels de façon irréversible, sur le long terme.
Les motivations des écologistes sont variées :
elles sont parfois simplement humanistes et basées sur la conviction que les équilibres qui ont permis l’essor de l’humanité ne sont pas substituables et restent une précondition à son existence,
elles peuvent aussi être conservatrices, c’est à dire, basées sur lefait que la biodiversité est une richesse qui nécessite, par essence,d’être conservée,
elles peuvent être simplement utilitaristes, basées sur les services (dont certains sont encore inconnus) que peuvent rendre à l’humanité les différents ecosystèmes de notre planète,
elle peuvent aussi être essentialistes selon le postulat que ce qui existe à l’état de nature mérite d’être préservé,
enfin, elles peuvent être simplement empiriques, je protège ce qui m’entoure et que j’aime des conséquences du productivisme et de l’économie reine.
Dans les faits, c’est souvent une combinaison de ces différentesmotivations qui animent les écologistes. Pour atteindre ces buts, il faut avoir un comportement écologique.
🔗 Des idées aux comportements
Avoir un comportement écologique est le fait de respecter l’environnement naturel sur lequel on agit. La précondition à cela est la connaissance de cet environnement qui est par essence très complexe puisque le fruit d’une lente évolution.
🔗 L’écologie politique
L’écologie politique se propose de résoudre les difficultés dues à la charge cognitive et aux connaissances préalables que présuposse un comportement écologique :
la création de règles plus simples posant un cadre de travail aux interactions avec cet environnement et garantissant son respect (cadre legislatif),
la facilitation des comportements écologiques en rendant plus aisées les interactions respectueuses de l’environnement (champs d’application infrastructurel),
le développement de moyens méthodiques et/ou technologiques permettant l’émancipation durable de l’humanité (champs prospectif).
🔗 Conséquences sociétales
Le respect de la nature et de son expression se prolonge aux femmes et aux hommes qui en font parti.
À ce titre, l’écologie politique porte les combats qui inscrivent le respect des droits humains et de la diversité dans leurs principes moteurs.
C’est pourquoi EÉLV est naturellement présente aux côtés des militant·es féministes, LGBT, pour l’inclusion et contre le racisme.
On le voit, l’écologie politique, c’est en fait appliquer la décision publique au travers d’un filtre écologique, afin de gérer, de façon durable et respectueuse de la vie, le bien commun.